This past year, the pandemic and its’ restrictions have been challenging for most, not always for the same reasons. My heart goes out to all parents and families, and maybe especially business owners, for whom these times have been especially difficult financially. I can only pray that they will receive all the help they need to survive and live in dignity in spite of all the hardships they have endured.
Our local parishes have been challenged: will they come through this pandemic in one piece? Will church buildings need to close? How long can they survive if the pandemic and restrictions stretch out for another long period of time?
Many countries’ and provinces’ health care systems have been tested. How long can our front line workers withstand all this pressure, working short staffed, trying to care for the sick and protect their own selves and family members at the same time?
On a more personal level, many of us have elderly parents; some we can visit, others have been inaccessible since the beginning of the pandemic, living in nursing homes where restrictions are strict in order to keep them safe, or they live in another province and travel restrictions make it difficult or impossible to go see them.
And all of us have elderly sisters or brothers in our communities. Some have been kept safe but have suffered from isolation, some may have died.
And now, we are in the second wave of the pandemic…
In my lifetime, I have never experienced such a general deep need for hope. We all need to look after each other. Seven months into this pandemic, how are we? Have we kept enough ties to the important people in our lives and a strong link to God that we are able to say, “I am OK.”?
Having been a social worker in the Mental Health field, I learned early on that in order to survive as a Crisis intervention worker and then a Psychiatric Unit worker, I couldn’t take on all of my clients’ troubles and sufferings on my shoulders. It was a hard lesson and it took me a few years until I was better at it. It was never perfect. We are all human and some things hit closer to home than others.
I guess the purpose of this little article of mine is simply to remind people to enjoy the small things in life. Take a break once in a while from the suffering in the world in order to reconnect more fully with God, with creation, with yourself.
For me, the pandemic has allowed me to reconnect with nature: longer walks, more bicycle rides, sharing some hiking time with friends. I even had the joy to participate in a Cycling With Sisters event on PEI on October 3rd (shout out to Sue Kidd, Libby Osgood,CNDs and Laura Kelly, CSM!). It was a nice opportunity to be out in God’s creation, praying with others in our pilgrimage stops.
I wish all those who will be reading this blog a deep peace, the kind that flows from God, sometimes directly to us, sometimes through nature, sometimes through friends, but always bringing us back to His heart and His love.
Blessings,
Céline Belliveau, ndsc – author and photographer for this post.
Cette dernière année, la pandémie et ses restrictions ont été difficiles pour la plupart, pas toujours pour les mêmes raisons. Je suis de tout cœur avec tous les parents et les familles, et peut-être surtout avec les chefs d’entreprise, pour qui ces temps ont été particulièrement difficiles sur le plan financier. Je ne peux que prier pour qu’ils reçoivent toute l’aide dont ils ont besoin pour survivre et vivre dans la dignité malgré toutes les épreuves qu’ils ont endurées.
Nos paroisses locales ont été mises au défi : vont-elles traverser cette pandémie en un seul morceau? Les églises devront-elles fermer? Combien de temps pourront-elles survivre si la pandémie et les restrictions s’étendent encore sur une longue période de temps?
Les systèmes de santé de nombreux pays et provinces ont été testés. Combien de temps nos travailleurs de première ligne peuvent-ils résister à toute cette pression, travaillant en sous-effectif, essayant de soigner les malades et de se protéger eux-mêmes et les membres de leur famille en même temps ?
Sur un plan plus personnel, beaucoup d’entre nous ont des parents âgés ; certains peuvent leur rendre visite, d’autres sont inaccessibles depuis le début de la pandémie, vivent dans des maisons de retraite où les restrictions sont strictes afin de les garder en sécurité, ou bien ils vivent dans une autre province et les restrictions de voyage rendent difficile, voire impossible, d’aller les voir.
Et nous avons tous des sœurs ou des frères âgés dans nos communautés. Certains ont été mis en sécurité mais ont souffert de l’isolement, d’autres sont peut-être morts.
Et maintenant, nous sommes dans la deuxième vague de la pandémie…
De toute ma vie, je n’ai jamais ressenti un besoin aussi profond d’espoir. Nous avons tous besoin de nous occuper les uns des autres. Sept mois après le début de cette pandémie, comment allons-nous ? Avons-nous gardé suffisamment de liens avec les personnes importantes dans nos vies et un lien fort avec Dieu pour pouvoir dire “Je vais bien” ?
Ayant été travailleuse sociale dans le domaine de la santé mentale, j’ai appris très tôt que pour survivre en tant qu’intervenante de crise, puis en tant que travailleuse dans une unité psychiatrique, je ne pouvais pas prendre sur mes épaules tous les problèmes et toutes les souffrances de mes clients. C’était une dure leçon et il m’a fallu quelques années pour la maîtriser quelque peu. Ce n’était jamais parfait. Nous sommes tous humains et certaines choses nous touchent plus que d’autres.
Je suppose que le but de ce petit article est simplement de rappeler aux gens de profiter des petites choses de la vie. Faites une pause de temps en temps pour vous éloigner de la souffrance dans le monde afin de vous reconnecter plus complètement à Dieu, à la création, à vous-même.
Pour moi, la pandémie m’a permis de me reconnecter avec la nature : plus de promenades à pied, plus de balades à vélo, le partage de temps de randonnée avec des amis. J’ai même eu la joie de participer à un événement “Cycling With Sisters” à l’Î.-P.-É. le 3 octobre (mention spéciale à Sue Kidd, Libby Osgood,CNDs et Laura Kelly, CSM !) C’était une belle occasion de me retrouver dans la création de Dieu, de prier avec d’autres personnes lors de nos arrêts en pèlerinage.
Je souhaite à tous ceux qui liront ce blog une paix profonde, celle qui vient de Dieu, parfois directement à nous, parfois par la nature, parfois par des amis, mais qui nous ramène toujours à son cœur et à son amour.
Que Dieu vous bénisse,
Céline Belliveau, ndsc – author and photographer of this post.